Le grand jour de la pose de la première pierre de l’observatoire du Pic du Midi sous l’impulsion de deux membres de la société Ramond, le général de Nansouty et l’ingénieur Vaussenat.
Le Pic devient le Vaisseau des Étoiles avec la construction de son premier observatoire astronomique : la coupole Baillaud et son télescope de 50 cm.
Le Pic est en danger. Les installations abîmées après la Grande Guerre et un rapport d’inspection des observatoires français menace de fermer le site. Une grande mobilisation d'élus locaux, de scientifiques et du public se constitue pour sauver le Pic. S’ouvre alors pour l’observatoire une grande période de développement de son activité et de son infrastructure.
Suite à l’opération « Pic 1922 », Bernard Lyot, ingénieur et scientifique, profite du nouveau Pic pour expérimenter son coronographe. Les premières images de la couronne solaire prises au Pic font de l’observatoire un centre international de l’observation solaire jusqu’aux années 1980.
Mise en fonctionnement du premier téléphérique au Pic. L’observatoire bascule définitivement dans une nouvelle ère.
Mise en fonctionnement du premier téléphérique au Pic. L’observatoire bascule définitivement dans une nouvelle ère.
L’internationalisation de la réputation du Pic. L’importance de l’activité scientifique de l’observatoire, la qualité de ses infrastructures, de ses recherches et de ses résultats lui apportent une renommée mondiale. L’observatoire contribue à des avancées majeures dans l’étude des rayons cosmiques, du soleil, des planètes, de la lune pour le programme Apollo.
L’installation de TDF. L’antenne de communication transforme le visage du Pic et renforce sa place emblématique dans le paysage pyrénéen.
L'apogée scientifique du Pic avec la construction du Télescope Bernard Lyot (TBL), le plus grand instrument astronomique sur le sol français. Cet outil permet au Pic de maintenir son activité et sa légitimité face au développement des grands observatoires internationaux.
Au début des années 80, de sérieuses menaces de fermeture pèsent sur l’observatoire. La concurrence des observatoires internationaux, l’état des bâtiments et le coût de fonctionnement entraînent une décision de fermeture du Pic prévue pour 1998. C’est le début d’une nouvelle période de mobilisation avec la mise en place d’une ambitieuse opération « Pic 2000 », alliant la science et le tourisme.
En 1995, les pouvoirs publics locaux viennent en renfort aux scientifiques en créant le Syndicat Mixte pour la Valorisation Touristique du Pic du Midi. En 1996, l’Etat et le Syndicat signent la mise en œuvre du projet d’ouverture du Pic au tourisme. Un chantier de 40 millions d’euros est lancé. Après quatre ans de travaux, les menaces du passé sont écartées et l’aventure du Pic peut continuer, tournée vers le futur...
L'ouverture est un succès, de plus en plus de visiteurs se pressent au sommet tout au long de l'année. La labélisation Réserve Internationale de Ciel Etoilé est obtenue en 2013. Le Pic continue d'inover : Freeride, Concerts, Planétarium, Espace d'Interprétation, Ponton dans le Ciel !
Le sommet accueille désormais 140 000 visiteurs par an et concrétise ses ambitions avec des projets phares : Maison du Tourmalet, Hôtellerie des Laquets et Candidature au Patrimoine Mondial de l'Unesco.